Purifier Air Appartement

Polluants, allergènes et micro-organismes sont éliminés en un temps record. Contrairement à une opinion très répandue, l'air intérieur est beaucoup plus vicié que celui que nous respirons dans la rue, même au plus fort des embouteillages! Que ce soit à la maison ou dans tout autre local (bureau, salle de classe, atelier…) notre organisme subit «l'agression de multiples polluants provenant de multiples sources», expliquait mercredi Valérie Pernelet-Joly, experte à l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) lors du colloque «chimie et habitat» organisé à la Maison de la chimie à Paris. «Or, souligne-t-elle, nous y passons en moyenne 85% de notre temps», ne serait-ce que pour dormir. Cette pollution intérieure est bien évidemment d'origine chimique mais pas seulement. À côté du monoxyde de carbone provenant des chaudières mal entretenues (100 décès par an en France !), des oxydes d'azote dégagés par les gazinières, des composés organiques volatiles (COV), des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et autres phtalates, nos riantes demeures recèlent quantité d'autres miasmes.
À commencer par la fumée de cigarette et une foule de biocontaminants. Cela va des acariens, qui prospèrent dans nos tapis et moquettes et dont les excréments sont de puissants allergènes, en passant par les poils de chat, les moisissures, les bactéries ou encore les virus comme celui de la grippe que l'on attrape d'autant plus facilement que l'on reste confiné, comme c'est le cas en hiver. Mais tout cela pourrait n'être bientôt plus qu'un mauvais souvenir. «Nous venons de trouver un remède miracle pour désinfecter et dépolluer l'air intérieur», a déclaré, mercredi, Marc Ledoux, ancien directeur du département sciences chimiques du CNRS. Le procédé mis au point par l'équipe de Valérie Keller au Laboratoire des matériaux, surfaces et procédés pour la catalyse (CNRS/université Louis-Pasteur), à Strasbourg, vient à bout de la quasi-totalité de ces polluants chimiques et biologiques en faisant appel à la photocatalyse. Autrement dit la «destruction par la lumière».
Concrètement, l'air est pulsé à travers une mousse transparente tapissée de nanotubes d'oxyde de titane qui, sous l'effet des rayons ultraviolets (UVA), détruisent par oxydoréduction les molécules organiques et les micro-organismes qui viennent à leur contact. Les avantages sont multiples. «Le procédé, uniquement physique, ne fait appel à aucun composé nocif et ne génère pas non plus de sous-produits dangereux, souligne Marc Ledoux. Boxer Puppies Victor NyEn outre, la réaction se fait à température ambiante et consomme très peu d'énergie puisque 100 watts suffisent, soit l'équivalent d'une ampoule d'éclairage.» Toilet Cistern Parts AustraliaLes tests ont montré que des toxiques coriaces comme le monoxyde de carbone, l'acétone ou le MEC (methyl ethyl cétone) sont détruits à 80, 90 et même 100% après une heure de traitement. Oil Rubbed Bronze Shower Shut Off Valve
Bactéries (légionnelle) et virus ne font également pas un pli. Même les spores de bactéries, pourtant très résistants, sont mises hors d'état de nuire en un temps record. Des appareils commercialisés par la société Biowind sous licence CNRS et utilisant ce procédé révolutionnaire équipent déjà des cabinets médicaux et des ambulances. Mais une version grand public devrait être mise sur le marché fin 2011 par un autre industriel français. L'appareil, de la taille d'une bouteille de 1 litre, devrait être vendu autour de 150 euros. D'autres applications sont à l'étude, notamment pour désinfecter l'air climatisé ou l'habitacle des voitures ou encore fabriquer des sièges autonettoyants. Sans oublier l'industrie textile : un partenariat avec la Délégation générale de l'armement a montré qu'il était possible de décontaminer des vêtements enrichis en oxyde de titane après seulement 20 minutes d'exposition aux UV.10 bonnes idées pour assainir l’air dans la maison
L’air de la maison peut être être 2 à 100 fois plus pollué que l’air extérieur, avec notamment nombre de COV toxiques émis par des revêtements ou des produits d’usage courant et qui se diffusent dans l’air intérieurHeureusement des plantes dites dépolluantes existent pour assainir l’air de la maison. Voici un guide des plantes dépolluantes les plus courantes.Les plantes peuvent faire office de véritables stations d’épuration contre les 11 polluants de l’air intérieur qui ont été recensés par l’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail (AFSSET).Ces polluants que l’on rencontre sont le plus souvent dégagés par les produits ménagers, les meubles neufs, les matériaux de construction ou les appareils de combustion à gaz ou au mazout  :le formaldéhyde qui est l’un des polluants les plus répandus et qui émane des mousses d’isolation, la colle à moquette, des bois encollés, etc.les composés organiques volatils (COV)le benzène qui est un solvant que l’on trouve dans les peintures
, encres, les matières plastiques ou certains détergents.le trichloréthylène, composant fréquent des peintures et des solvants.le tétrachloroéthylènele monoxyde de carbone,les particules de diamètre inférieur à 10 micromètres (PM10),le naphtalène,le phtalate (2-éthylhexyle) (DEHP),le dioxyde d’azote,l’acétaldéhyde et enfin l’ammoniac qui peut se trouver dans les dégraissants et dans certains produits de nettoyage des sols.le monoxyde de carbonele formaldéhydele toluèneetc.Leur impact sur la santé sont variés et vont de la simple gorge irritée jusqu’à l’affection du système gastro-intestinal ou du système respiratoire.La plus facile manière d’éviter ces affections est d’évacuer les polluants en aérant fréquemment les locaux. Mais, vous savez sans doute que les plantes peuvent également contribuer à lutter contre la pollution.Elles ont également un effet bénéfique car leurs feuilles fixent la poussière.Le principe de cette dépollution, qu’on nomme aussi “bioépuration”, consiste en l’échange gazeux entre les plantes et leur environnement.